Un film de François Royet
Avec l'artiste Charles Belle
AU CINÉMA
Cinéma Saint André des Arts, Paris
Du 28 août au 10 septembre 2024
tous les jours à 13h Séances supplémentaires les 17 et 24 sept. à 13h
Chaque séance sera suivie d'une rencontre avec le cinéaste François Royet. En présence de Charles Belle les 7, 8, 17 et 24 septembre. 30, rue Saint André des Arts, Paris 6e
Cinéma Olympia, Pontarlier
Le 20 septembre 2024, à 20h30 Séance suivie d'une rencontre avec Charles Belle et François Royet.
& dédicace du nouveau livre "La moindre des choses et le silences" des Éditions Sources,
organisée par la Librairie Le temps d'un livre, Pontarlier. 2 rue Louis Pergaud, Pontarlier
Lux Scène nationale de Valence
Le 28 septembre 2024, à 18h Séance suivie d'une rencontre avec Charles Belle. 36 boulevard du Général de Gaulle 26000 Valence
AVANT-PREMÈRE Musée du Louvre, Paris Journées Internationales du Film sur l'Art
le Samedi 13 avril 2024 à 14h Séance suivie d'une rencontre avec Charles Belle et François Royet. Auditorium du Musée du Louvre, Paris 1e
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France ▪ 80 minutes ▪ Couleur ▪ Stéréo 2K ▪ DCP ▪ Langue : français ▪ Documentaire de création ▪ Sortie : 2024
SYNOPSIS Seize années de tournage, une expérience cinématographique unique pour explorer les mystères de la création artistique.
Images peintes et images filmées s’entrelacent, troublant les frontières entre documentaire et fiction. Les images se construisent au rythme du geste de Charles Belle, dans son monde, dans la nature, ses lieux secrets, confidentiels, intimes, dans son silence. L'homme dessine, peint, crée. L'engagement de l'artiste est total.
NOTE DE PRODUCTION À travers le peintre Charles Belle et l’émergence de plusieurs de ses œuvres, le cinéaste François Royet explore les territoires mystérieux de l'art, dans ce qu’ils ont d’intemporel et d’universel. Pourquoi et comment l’Homme s’engage-t-il dans la création ?
La collaboration du cinéaste et du peintre dure un peu plus de seize ans. Seize années de tournage, d’immersion dans les méandres complexes d’une véritable interrogation existentielle. La caméra, la peinture, les regards des deux artistes se rejoignent dans la même recherche de l'ineffable.
Cette expérience cinématographique exceptionnelle invite le public à côtoyer les sensations, la nature et l’âme d'un créateur, brouillant les frontières entre documentaire et fiction. Par-delà les œuvres de Charles Belle, c'est le mystère de ce prodige qui pousse l'homme à côtoyer les territoires de la poésie qui nous fait vibrer..
Vous avez filmé l'artiste Charles Belle pendant plus de 16 ans. C'est une expérience absolument hors normes. Pourriez-vous nous la décrire en quelques mots ?
Je ressens ce film comme une tentative, un voyage… une errance dans des territoires mystérieux.
Ma position pendant ces seize ans de tournage était d'essayer de filmer au mieux ce qui se jouait dans l’instant. Une grande humilité était indispensable car je ne pouvais pas anticiper ni même contrôler ce qui allait se passer.
Au montage, j'ai suivi le cheminement de chaque moment ayant permis d’arriver là où l’œuvre semble naître. Pour certaines œuvres, j’ai jusqu’à vingt-quatre heures de rushes triés… C'est une matière colossale qui renferme tout le processus de la genèse d'une œuvre. Entre la réalisation technique et l’impression finale, se trouve l’art. Ce qui se passe est indéfinissable, irrationnel, inexplicable. Je ne peux pas filmer cette chose concrètement, mais je peux tenter de la faire apparaître en creux.
Parvenir à partir de cette matière à révéler au spectateur l'enjeu que cela représente, c’est encore une autre étape. J'ai tenté de faire apparaître en quoi l'art dépasse l’intention de départ et le «savoir-faire» du peintre : cette part universelle qui fait naître à partir d'un geste, une œuvre d'art.
Être filmé pendant plus de 16 ans dans cet endroit confidentiel et secret qu'est l'atelier, puis se voir à l'écran, comment l'avez vous vécu ? Est-ce que cette collaboration avec François Royet a influencé votre travail ?
Moi qui n'aime pas ma gueule, je suis servi ! Plus sérieusement, François et moi étions dans un engagement absolu, moi pour la peinture, lui pour le cinéma. Nous nous sommes rencontrés à cet endroit. Nos premières discussions portaient sur la question de la création. Comment se fait-il qu'une personne se mobilise pour créer ? C'est ça le point de départ de cette aventure. Ce que François filme à travers moi, c'est le mystère qui entoure le geste de créer. C’est la même énergie, le même mystère, qui conduit l’humain à peindre les parois de Lascaux il y a environ 20 000 ans ou à composer un opéra aujourd’hui. Ce qui pousse l’Homme à agir, à créer, ne peut pas être expliqué avec une approche rationnelle, technique ou matérielle.
Ce film est peut-être une tentative de côtoyer ces territoires poétiques. Nous ne sommes pas les seuls à nous interroger, il existe des centaines d'écrits sur ce sujet.
Pour ce qui concerne la présence de François dans l'atelier, je ne pense pas qu'elle ait influencé mon travail. Mes gestes n'étaient certainement pas les mêmes quand il était là, en revanche j'oubliais la caméra. La seule chose était que lorsque j'avais un projet un peu singulier, comme celui de faire venir un taureau dans mon atelier pendant 12 jours, je devais prévenir François pour qu'il soit présent. L'idée de faire venir un taureau à l'atelier, je ne peux pas expliquer d'où elle vient...
LISTE TECHNIQUE
Réalisé par François Royet • Produit par Aster Production • Producteur délégué Patrick Faivre • Producteur associé Charles Belle •
Montage François Royet • Musique Studio Loue River • Compositeur Bernard Montrichard • Assistants tournage Pierre Jouille, Gérome Iachkine, Claude Tardy, Didier Rolot, Philippe Diaz • Deuxième caméra Christophe Farion • Chef opérateur relief Cyril Barbançon • Photographes de plateau Jean-Christophe Laurent, Pierre Jouille, Noémie Paya • Agent artistique Noémie Paya •
Affiche Pascal Sanchez • Responsable juridique Dimitri Bélot